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    <div class="cadre-brown-strong">
        <span class="title-page">LAITERON DES CHAMPS (Sonchus arvensis)</span>
    </div>
    <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/frise_laiteron.jpg') }}>

    <h2 class="cadre-green-strong">Habitat</h2>
    <p><strong>Type de sols</strong></p>
    <p>Le laiteron des champs est favorisé par les sols riches et humides mais est présent dans tous les types de sols. Il est assez exigeant en eau et éléments nutritifs.</p>
    <p>Le laiteron est moins présent en sols caillouteux.</p>
    <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/feuilles_laiteron.jpg') }}>
    <p><strong>Cultures</strong></p>
    <p>Le laiteron des champs est plus problématique en cultures de printemps, en particulier dans les cultures qui sont semées et récoltées tardivement comme la pomme de terre ou le maïs.</p>

    <h2 class="cadre-green-strong">Caractéristiques biologiques</h2>
    <p>Le laiteron des champs possède des tiges à port dressé s’élevant jusqu’à 1,5 m. Ses feuilles sont découpées et légèrement dentées, mais ne sont pas piquantes. La tige du laiteron contient du latex, un liquide bien blanc qui apparaît au niveau des blessures de la plante. Le laiteron est également caractérisé par des fleurs jaunes, réparties aux extrémités des tiges, qui produisent des graines à aigrettes plumeuses .</p>
    <p>Le système racinaire du laiteron est superficiel, mais concurrentiel. La majorité des racines du laiteron sont situées entre 5 et 15 cm de profondeur. </p>

    <h2 class="cadre-green-strong">Cycle de production</h2>
    <h4 class="green">REPRODUCTION PAR LES GRAINES</h4>
    <p>La reproduction par les graines est un mode de multiplication peu employé par le laiteron :</p>
    <table>
        <tbody>
            <tr>
                <td>Période de levée</td>
                <td>printemps (germinations rares)</td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Profondeur de germination </td>
                <td>3 cm</td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Mode de levée</td>
                <td>groupé</td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Quantité de semences produites</td>
                <td>500 à 13 000 graines</td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Durée de vie des graines</td>
                <td>jusqu’à 5 ans</td>
            </tr>
        </tbody>
    </table>

    <h4 class="green">REPRODUCTION VEGETATIVE</h4>
    <li class="green">Multiplication végétative</li>
    <p>Le laiteron se reproduit principalement par multiplication végétative, grâce à ses drageons.</p>
    <p>La majorité des drageons se forme à partir de bourgeons situés à moins de 10 cm de profondeur, mais la production de tiges par les bourgeons est possible jusqu’à 25 cm de profondeur.</p>
    <figure>
        <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/racines_laiteron.jpg') }}>
        <figcaption>Système racinaire du laiteron</figcaption>
    </figure>
    <li class="green">Régénération des fragments racinaires</li>
    <p>Le laiteron est capable de se régénérer à partir du stade 4 feuilles, avec des fragments racinaires d’une taille minimale de 2,5 cm.</p>

    <h2 class="cadre-green-strong">Stockage des réserves racinaires</h2>
    <p>A partir du stade 4-6 feuilles, les pousses de laiteron ne dépendent plus des réserves racinaires et deviennent autonomes en énergie grâce à la photosynthèse réalisée par les feuilles. </p>
    <p>Pour épuiser les réserves racinaires du laiteron, les interventions mécaniques doivent être réalisées avant que le laiteron ait atteint le stade 4-6 feuilles.</p>
    <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/epuisement_reserves_laiteron.jpg') }}>
    <div class="cadre-green2">
        <p>Le laiteron entre en dormance entre mi-septembre et mi-novembre. Il est inutile de mettre en place une stratégie d’épuisement à cette période, car peu de pousses émergent et les interventions seraient inefficaces. Une reprise de la production de tiges aériennes est observée dès la fin de la période de dormance.</p>
    </div>
    <p><strong>Ne pas confondre avec le laiteron rude :</strong></p>
    <p>Cette sous-espèce de laiteron possède des feuilles très dentées et épineuses, légèrement piquantes.</p>
    <div>
        <p style="display: inline">Laiteron des champs</p>
        <p style="display: inline">Laiteron rude</p>
    </div>
    <div>
        <img style="display: inline" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/laiteron_champs_fleur.jpg') }}>
        <img style="display: inline" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/laiteron_rude_fleur.jpg') }}>
    </div>
    <div>
        <img style="display: inline" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/laiteron_champs_feuilles.jpg') }}>
        <img style="display: inline" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/laiteron_rude_feuilles.jpg') }}>
    </div>
    <div>
        <p style="display: inline-block">Le laiteron rude est également<br>reconnaissable à ses oreillettes<br>situées à l’insertion des feuilles.<i class="fa fa-arrow-right"></i></p>
        <img style="display: inline-block" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/laiteron_rude_oreillettes.jpg') }}>
    </div>

    <br>
    <h4><strong>REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES</strong></h4>
    <div>
        <p>ANDERSSON L., BOSTRÖM U., FORKMAN J., HAKMAN I., LIEW J.,
            MAGNUSKI E. ; 2013. Sprouting capacity from intact root systems
            of Cirsium arvense and Sonchus arvensis decrease in autumn.
            Weed Research, n°53, p.183–191.</p>
        <p>
            BOND W., DAVIES G., TURNER R.J. ; 2007. The biology and nonchemical
            control of perennial sow-thistle (Sonchus arvensis L.).</p>
        <p>
            HÅKANSSON S.; 2003. Weeds and Weed Management on Arable
            Land: An Ecological Approach.</p>
        <p>
            LEMNA W.K., MESSERSMITH C.G.; 1990. The Biology of Canadian
            Weeds. 94, Sonchus Arvensis L. Canadian Journal of Plant Science,
            n°70, p.509–532.</p>
        <p>
            POUSSET J. ; 2003. Agricultures sans herbicides.</p>
        <p>
            TAVAZIZA V.J. ; 2012. Effects of competition on compensation
            point and phenological development in Sonchus arvensis L.
            Mémoire de fin d’études : Swedish University of Agricultural
            Sciences, Uppsala.</p>
        <p>
            WEILL A., CLOUTIER D., DUVAL J. ; 2005. Moyens de lutte au
            laiteron des champs (Sonchus arvense) en production biologique.</p>
    </div>
    <h5>Document issu du projet Agri-Bio : de la connaissance à la performance </h5>
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