{% extends '/fiches_techniques.html.twig' %}

{% block body %}
    <div class="cadre-brown-strong">
        <span class="title-page">MOYENS DE GESTION CURATIFS DU LAITERON DES CHAMPS</span>
    </div>
    <span class="title brown">Le laiteron est rencontré dans de nombreuses cultures, notamment celles semées et récoltées tardivement, comme la pomme de terre ou le maïs. Les moyens disponibles pour une gestion efficace du laiteron sont principalement mécaniques.</span>

    <h2 class="cadre-green-strong">Cultures concurentielles</h2>
    <h4 class="green">LUZERNE</h4>
    <p>Comme pour le chardon, l’implantation d’une luzerne permet de maîtriser le laiteron. La luzerne concurrence le laiteron notamment pour l’accès au potassium (K), pour lequel le laiteron est exigeant.</p>
    <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/luzerne.jpg') }}>
    <p>Les prairies temporaires de légumineuses et graminées, fauchées 3 fois par an, sont également efficaces.</p>

    <h4 class="green">ETOUFFEMENT PAR DES CULTURES ANNUELLES</h4>
    <p>Il peut être intéressant de combiner la fragmentation des racines de laiteron (voir Travail du sol d’interculture) avec l’implantation d’une culture concurrentielle, comme le seigle ou le chanvre.</p>

    <h4 class="green">ETOUFFEMENT PAR DES COUVERTS C'INTERCULTURE</h4>
    <p>Le semis de trèfle blanc ou de trèfle violet sous couvert de céréales permet de limiter le développement du laiteron.</p>

    <h2 class="cadre-green-strong">Travail du sol d'interculture</h2>
    <h4 class="green">DECHAUMAGES</h4>
    <p><strong>Stratégie d'épuisement</strong></p>
    <p>Après un premier passage, les déchaumages suivants doivent être déclenchés avant que laiteron des champs ait reconstitué ses réserves (stade 4-7 feuilles).</p>
    <p>Un meilleur contrôle est observé quand les fragments racinaires formés sont de petite taille, d’où l’importance d’utiliser des outils à dents chevauchantes ayant un bon recouvrement (voir fiche Moyens de gestion curatifs du chardon des champs).</p>
    <p>Il n’est pas nécessaire de travailler profond (10 cm), car les interventions les plus superficielles semblent les plus efficaces.</p>
    <p><strong>Résultats d'essais au champ</strong></p>
    <table>
        <thead>
            <tr>
                <td></td>
                <td class="green">Melander et al., 2012 (Danemark)</td>
            </tr>
        </thead>
        <tbody>
            <tr>
                <td>Nombre de déchaumage</td>
                <td>3-4 déchaumages, à 2-3 semaines d’intervalle</td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Période</td>
                <td>Eté</td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Outils testés dans les essais</td>
                <td colspan="2">
                    <p>Néodéchaumeur à ailettes Outil testé : Horsch Terrano 3 FX</p>
                    <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/neodechaumeur.jpg') }}>
                    <p><u>ou</u><br><br>Vibroculteur à socs pattes d’oie Outil testé : Fibro Flex</p>
                    <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/vibroculteur.jpg') }}>
                </td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Efficacité</td>
                <td>Forte diminution du laiteron</td>
            </tr>
        </tbody>
    </table>
    <table>
        <thead>
            <tr>
                <td></td>
                <td class="green" colspan="2">Weill, 2015 (Québec)</td>
            </tr>
        </thead>
        <tbody>
            <tr>
                <td>Modalité</td>
                <td>M0</td>
                <td>M1</td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Nombre de déchaumages</td>
                <td>1 déchaumage</td>
                <td>2 déchaumages</td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Période</td>
                <td>20 juillet</td>
                <td>25 juin, 20 juillet</td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Outils testés dans les essais</td>
                <td>
                    <p>Déchaumeur à dents droites et à ailettes Outil testé : Kristall 9</p>
                    <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/kristall.jpg') }}>
                </td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Efficacité</td>
                <td>Diminution moins importante</td>
                <td>Forte diminution du laiteron</td>
            </tr>
        </tbody>
    </table>
    <p><strong>Densité de laiteron, 1 an après les essais</strong></p>
    <p>M0 : 1 déchaumage fin juillet</p>
    <p>M1 : 2 déchaumages fin juin et fin juillet</p>
    <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/graphique_dechaumage.jpg') }}>
    <p>Dans le contexte du Québec, la réalisation d’un déchaumage en juin semble efficace.</p>
    <div class="cadre-green2">
        <p>Le laiteron entre en dormance en fin d’été et jusqu’à mi-novembre. Les déchaumages réalisés pendant cette période ne sont pas efficaces pour le maîtriser.</p>
        <p>Si un labour ou un déchaumage est effectué pendant cette période, la fragmentation des racines va produire de nouvelles pousses au printemps suivant et contribuer à l’épuisement du laiteron.</p>
    </div>

    <p><strong>Stratégie d'extraction</strong></p>
    <p>Si un labour ou un déchaumage est effectué pendant cette période, la fragmentation des racines va produire de nouvelles pousses au printemps suivant et contribuer à l’épuisement du laiteron.</p>
    <p>L’extraction des racines de laiteron n’est donc pas envisageable, car elle est peu efficace.</p>

    <h4 class="green">LABOUR</h4>
    <p>L’enfouissement des fragments racinaires du laiteron par un labour (même à 15 cm) permet d’améliorer le contrôle du laiteron.</p>
    <p>Le labour a plus d’effet sur le laiteron lorsqu’il est réalisé au printemps plutôt qu’à l’automne.</p>

    <h4><strong>REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES</strong></h4>
    <div>
        <p>BRANDSÆTER LO, GOUL THOMSEN M, WAERNHUS K, FYKSE H, 2012. Effects of repeated clover undersowing in spring cereals, and stubble treatments in autumn on Elymus repens, Sonchus arvensis and Cirsium arvense. Crop protection, 32, p.104-110.
        </p>
        <p>BOND W., DAVIES G., TURNER R.J. ; 2007. The biology and nonchemical control of perennial sow-thistle (Sonchus arvensis L.).
        </p>
        <p>HÅKANSSON S, 1982. Chapter 11: Multiplication, growth and persistence of perennial weeds. In: HOLZNER W, NUMATA M, 1982. Biology and ecology of weeds.
        </p>
        <p>MELANDER B, HOLST N, RASMUSSEN IA, HANSEN PK, 2012. Direct control of perennial weeds between crops – Implications for organic farming. Crop Protection, 40, p.36-42.
        </p>
        <p>PEKRUN C, CLAUPEIN W, 2006. The implication of stubble tillage for weed populations dynamics in organic farming. Weed Research, 46, p.414-423.
        </p>
        <p>VANHALA P, LÖJÖNEN T, HURME T, SALONEN J, 2006. Managing Sonchus arvensis using mechanical and cultural methods. Agricultural and Food Science, 15,p.444–458.
        </p>
        <p>WEILL A. ; 2015. Effet de la jachère de printemps sur la répression du chardon, du laiteron et du tussilage. Colloque Bio pour tous!, Canada, 6 mars 2015.
        </p>
    </div>
{% endblock %}