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    <div class="cadre-brown-strong">
        <span class="title-page">MOYENS DE GESTION CURATIFS DU CHIENDENT RAMPANT</span>
    </div>
    <span class="title brown">Le chiendent n’est pas l’adventice vivace la plus fréquemment observée chez les agriculteurs biologiques, mais il est fréquemment observé dans les parcelles et sa capacité de concurrence est importante.<br><br>Des leviers d’action existent et permettent de le maîtriser dans la succession culturale.</span>

    <h2 class="cadre-green-strong">Cultures concurentielles</h2>
    <h4 class="green">ETOUFFEMENT PAR DES CULTURES ANNUELLES ET PLURIANNUELLES</h4>
    <p>La luzerne n’est pas efficace : le chiendent supporte les fauches, il est capable de s’y développer. En revanche, l’implantation de cultures à couvert dense comme le chanvre, l’avoine, l’avoine-pois, l’avoine-vesce ou le seigle, aident à maîtriser le chiendent.</p>

    <h4 class="green">ETOUFFEMENT PAR DES COUVERTS D'INTERCULTURE</h4>
    <p>Le semis de couverts d’interculture permet de limiter le développement du chiendent :</p>
    <figure>
        <table>
            <thead>
                <tr>
                    <td class="green">Couverts efficaces</td>
                    <td class="green">Couverts inefficaces</td>
                </tr>
            </thead>
            <tbody>
                <tr>
                    <td>
                        <ul>
                            <li>Mélange radis fourrager-ray-grass d'Italie</li>
                            <li>Sarrasin, si semis successifs (voir encadré)</li>
                        </ul>
                    </td>
                    <td>
                        <ul>
                            <li>Trèfle violet</li>
                            <li>Ray-grass anglais</li>
                            <li>Mélange Trèfle violet-Ray-grass anglais</li>
                        </ul>
                    </td>
                </tr>
            </tbody>
        </table>
        <figcaption>(source : Melander et al., 2003)</figcaption>
    </figure>
    <p>Les couverts de légumineuses sont à éviter car le chiendent utilise l’azote libéré par les légumineuses, après leur destruction, pour se développer. Semés à la suite d’interventions mécaniques, les couverts améliorent la maîtrise du chiendent.</p>
    <div class="cadre-green2">
        <p>Maîtrise du chiendent au Canada, en cas de très fortes infestations, avec le semis successif de 2 couverts de sarrasin et d’un couvert d’avoinemoutarde :</p>
        <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/frise_couvert_chiendent.jpg') }}>
        <p>Au printemps suivant, après destruction de l’avoine-moutarde, aucun rhizome viable n’a été retrouvé. (source : CETAB+) </p>
    </div>

    <h2 class="cadre-green-strong">Travail du sol d'interculture</h2>
    <p>Le moyen le plus efficace sur le chiendent reste le travail du sol en été car la croissance de ses rhizomes est ralentie à cette période de l’année.</p>

    <h4 class="green">DECHAUMAGES</h4>
    <p><strong>Stratégie d’extraction</strong></p>
    <p>Pour fragmenter les rhizomes et les extraire du sol, il est possible d’utiliser deux outils différents ou un outil ayant les deux fonctions :</p>
    <table>
        <thead>
            <tr>
                <td class="green">Objectif de l'outil</td>
                <td class="green">Outils utilisables</td>
            </tr>
        </thead>
        <tbody>
            <tr>
                <td>Fragmenter les rhizomes</td>
                <td>Déchaumeurs à socs pattes d’oies, cover crop, herse rotative</td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Extraire les fragments de rhizomes</td>
                <td>Chisel, vibroculteur, cultivateurs à dents incurvées vers l’avant, Barre désherbeuse® Morris</td>
            </tr>
            <tr>
                <td>Action combinée : fragmenter et extraire les rhizomes</td>
                <td>Glyph-o-mulch®, cultivateur rotatif à axe horizontal (type Rotavator®), outils spécifiques au chiendent : Kvik-Up®, CMN “couch grass killer”®</td>
            </tr>
        </tbody>
    </table>
    <figure>
        <img style="display: inline-block" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/kvik_up_1.jpg') }}>
        <img style="display: inline-block" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/kvik_up_2.jpg') }}>
        <figcaption class="green"><strong>Kvik-Up® de Kvik Agro</strong></figcaption>
    </figure>
    <figure>
        <img style="display: inline-block" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/CMN_1.jpg') }}>
        <img style="display: inline-block" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/CMN_2.jpg') }}>
        <figcaption class="green"><strong>CMN «couch grass killer» ®de CMN</strong></figcaption>
    </figure>
    <figure style="display: inline-block">
        <img style="display: inline-block" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/desherbeuse_morris.jpg') }}>
        <figcaption class="green"><strong>Barre désherbeuse® Morris</strong></figcaption>
    </figure>
    <figure style="display: inline-block">
        <img style="display: inline-block" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/glyph_o_mulch.jpg') }}>
        <figcaption class="green"><strong>Glyph-o-mulch® d’Eco-mulch</strong></figcaption>
    </figure>
    <p>D’après un essai réalisé par Arvalis-Institut du végétal, le Glyph-o-mulch® est l’outil le plus efficace pour fragmenter et extraire les rhizomes de chiendent :</p>
    <figure>
        <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/graph_exposition_rhizomes.jpg') }}>
        <figcaption>(source : Vacher et Pottier, Tech&Bio 2013)</figcaption>
    </figure>
    <p>Cependant, l’inconvénient des outils à action combinée est leur vitesse lente d’intervention. Si les conditions climatiques ne permettent pas le dessèchement des rhizomes de chiendent, il est conseillé de ramasser les rhizomes à la herse étrille après extraction pour éviter qu’ils ne se réimplantent dans le sol.</p>
    <p><strong>Stratégie d’épuisement</strong></p>
    <p>Il est conseillé de réaliser au moins 3 déchaumages successifs espacés de 2 à 3 semaines. Le premier déchaumage doit être effectué dès la récolte, puis à chaque fois que les repousses de chiendent atteignent le stade 2-3 feuilles. </p>
    <p>Les déchaumages doivent être superficiels (moins de 10 cm), car les rhizomes de chiendent sont peu profonds. Pour adapter la profondeur de travail du sol, il est possible de creuser pour voir à quelle profondeur sont les rhizomes de chiendent.</p>

    <h4 class="green">LABOUR</h4>
    <p>Un labour d’automne permet d’enfouir les rhizomes à une profondeur où leur repousse est limitée et de ralentir la repousse du chiendent au printemps suivant. Cependant, le labour seul aboutit rarement à la destruction totale du chiendent.</p>
    <p style="text-align: center"><strong>Bien positionner le labour post moisson pour optimiser l’efficacité : </strong></p>
    <img style="display: inline-block" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/graph_choix_labour.jpg') }}>
    <p>Si le labour est effectué immédiatement après la récolte, les rhizomes enfouis par le labour risquent de ne pas être touchés par les déchaumages.</p>
    <div class="cadre-green2">
        <p>Un agriculteur du réseau Agri-Bio a réalisé des labours sur sol gelé, aucun chiendent n’a réapparu depuis. Le gel a un effet de dessèchement des, similaire à celui de la sécheresse.</p>
    </div>

    <h2 class="cadre-green-strong">Gestion mécanique en culture</h2>
    <h4 class="green">BINAGES</h4>
    <p>L’implantation de cultures sarclées peut ralentir le développement du chiendent, à condition que le niveau d’infestation du chiendent soit modéré et que le binage soit réalisé régulièrement. Néanmoins cette technique a un effet limité.</p>
    <img style="display: inline-block" src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/binage.jpg') }}>

    <h4><strong>REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE</strong></h4>
    <div>
        <p>BOSTRÖM U, FOGELFORS H, 1999. Type and time of autumn tillage with and without herbicides at reduced rates in southern Sweden. Soil & Tillage Research, n°50, p.283-293.
        </p>
        <p>BRANDSÆTER LO, GOUL THOMSEN M, WAERNHUS K, FYKSE H, 2012. Effects of repeated clover undersowing in spring cereals, and stubble treatments in autumn on Elymus repens, Sonchus arvensis and Cirsium arvense. Crop protection, n°32, p.104-110.
        </p>
        <p>DUVAL J, 2015. 3 essais sur 3 ans de répression du chiendent. Colloque Bio pour tous!, Canada, 5-7 mars 2015.
        </p>
        <p>HÅKANSSON S, 1982. Chapter 11: Multiplication, growth and persistence of perennial weeds. In: HOLZNER W, NUMATA M, 1982. Biology and ecology of weeds.
        </p>
        <p>KHORCHANI R, 2013. Désherbage mécanique du chiendent dans une prairie. Mémoire de fin d’études: Université de Laval (Canada).
        </p>
        <p>MELANDER B, RASMUSSEN IA, BERTELSEN I, 2003. Integration of Elymus repens control and post harvest catch crop growing in organic cropping systems. 3ème conférence EWRS : Italie, 19-23 Juin 2003.
        </p>
        <p>RINGSELLE B, 2015. Resource efficient control of Elymus repens. Thèse de doctorat : SLU (Suède).
        </p>
        <p>VACHER C, POTTIER M, 2013. Contrôle des vivaces: Gestion mécanique du chiendent en interculture. Tech&Bio: 18-19 septembre 2013.
        </p>
    </div>
    <h5>Document issu du projet Agri-Bio : de la connaissance à la performance </h5>
{% endblock %}