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    <div class="cadre-brown-strong">
        <span class="title-page">CHIENDENT RAMPANT (Elytrigia repens)</span>
    </div>
    <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/frise_chiendent.jpg') }}>

    <h2 class="cadre-green-strong">Habitat</h2>
    <p><strong>Types de sols</strong></p>
    <p>Le chiendent a une préférence pour les sols frais, argileux, à pH neutre ou légèrement basiques, mais se développe bien dans tous types de sols.</p>
    <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/sol_chiendent.jpg') }}>

    <h2 class="cadre-green-strong">Caractéristique biologiques</h2>
    <p>Le chiendent appartient à la famille des poacées.</p>
    <p>Il est muni de feuilles au limbe étroit, caractérisées par la présence d’oreillettes et d’une courte ligule située à la base du limbe. Le chiendent possède une inflorescence formée d’épillets aplatis et placés parallèlement à l’axe central de l’inflorescence.</p>
    <p>Le chiendent dispose d’un système racinaire très superficiel. La répartition des organes souterrains du chiendent dans le sol dépend du travail du sol.</p>
    <p>En l’absence de travail du sol ou avec un travail du sol inférieur à 10 cm de profondeur, les rhizomes restent à la surface du sol.</p>
    <p>En situation de parcelle labourée, les rhizomes se situent dans la couche labourée.</p>

    <h2 class="cadre-green-strong">Cycle de reproduction</h2>
    <h4 class="green">REPRODUCTION PAR LES GRAINES</h4>
    <p>La propagation par les graines est minime, car les semences sont souvent stériles et les germinations sont rares.</p>
    <figure>
        <figcaption>Caractéristiques biologiques de la reproduction sexuée du chiendent</figcaption>
        <table>
            <tbody>
                <tr>
                    <td>Période de levée</td>
                    <td>printemps-été</td>
                </tr>
                <tr>
                    <td>Profondeur de germination</td>
                    <td>jusq'à 5 cm</td>
                </tr>
                <tr>
                    <td>Mode de levée</td>
                    <td>écheloné</td>
                </tr>
                <tr>
                    <td>Quantité de semences produites</td>
                    <td>faible (faible viabilité)</td>
                </tr>
                <tr>
                    <td>Durée de vie des graines</td>
                    <td>jusqu'à 4-10 ans</td>
                </tr>
            </tbody>
        </table>
    </figure>

    <h4 class="green">REPRODUCTION VEGETATIVE</h4>
    <p>Le chiendent se propage majoritairement par multiplication végétative. L’élargissement du réseau de rhizomes peut s’élever à 1,5 mètre par un an.</p>
    <li class="green">Multiplication végétative</li>
    <p>Le chiendent est une vivace de rhizomes.</p>
    <p>Une même plante peut produire jusqu’à 150 rhizomes en une année. La production de rhizomes est possible si les températures sont comprises entre 2°C et 30°C.</p>
    <p>Les rhizomes du chiendent possèdent des bourgeons végétatifs. Les bourgeons terminaux, aussi appelés bourgeons apicaux, situés à l’extrémité des rhizomes, sont les seuls bourgeons capables de former de nouvelles pousses.</p>
    <p>C’est la remontée des rhizomes vers la surface qui permet la formation de nouvelles pousses de chiendent. Parmi les autres bourgeons végétatifs, la majorité reste en dormance et certains produisent de nouveaux rhizomes, permettant l’expansion du système racinaire. </p>
    <figure>
        <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/tige_aerienne.jpg') }}>
        <figcaption>Production d’une tige aérienne par le bourgeon terminal d’un rhizome de chiendent</figcaption>
    </figure>
    <figure>
        <figcaption>Caractéristiques biologiques de la multiplication végétative du chiendent</figcaption>
        <table>
            <tbody>
                <tr>
                    <td>Capacité à produire des rhizomes</td>
                    <td>Période de leve des tiges aériennes</td>
                </tr>
                <tr>
                    <td>à partir du stade 3-4 feuilles</td>
                    <td>au printemps (à partir du dégel) et à l'automne</td>
                </tr>
            </tbody>
        </table>
    </figure>
    <li class="green">Régénération des fragments racinaires</li>
    <p>Si le système racinaire est fragmenté, les bourgeons végétatifs situés sur les fragments racinaires sortent de dormance pour produire de nouvelles pousses et permettre de reformer de nouvelles plantes. Ce processus est appelé la « régénération » des fragments racinaires. </p>
    <p>Le chiendent peut se régénérer à partir du stade 3-4 feuilles.</p>

    <h2 class="cadre-green-strong">Stockage des réserves racinaires</h2>
    <p>Les réserves racinaires du chiendent sont au minimum à l’époque de la floraison (juin-juillet) et au maximum à l’automne</p>
    <p><strong>Ne pas confondre avec le ray-grass</strong></p>
    <p>Le chiendent est reconnaissable à la forme de ses épis et à l’insertion des tiges…</p>
    <div>
        <figure style="display: inline-block">
            <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/ray_grass_epi.jpg') }}>
            <figcaption>Ray-grass</figcaption>
        </figure>
        <figure style="display: inline-block">
            <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/chiendent_epi.jpg') }}>
            <figcaption>Chiendent</figcaption>
        </figure>
        <figure style="display: inline-block">
            <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/ray_grass_tige.jpg') }}>
            <figcaption>Ray-grass</figcaption>
        </figure>
        <figure style="display: inline-block">
            <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/chiendent_tige.jpg') }}>
            <figcaption>Chiendent</figcaption>
        </figure>
    </div>
    <p>mais aussi à ses rhizomes en forme de dent :</p>
    <img src={{ asset('assets/vivaces/images/pdf/rhizome_chiendent_chiendent.jpg') }}>

    <h4><strong>REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES</strong></h4>
    <div>
        <p>BOND W., DAVIES G., TURNER R.J. ; 2007. The biology and nonchemical control of common couch (Elytrigia repens (L.) Nevski).
        </p>
        <p>DUVAL J. ; 2005. Moyens de lutte au chiendent (Elytrigia repens) en production biologique.
        </p>
        <p>ITAB ; 2005. Maîtriser les adventices en grandes cultures biologiques.
        </p>
        <p>HÅKANSSON S.; 2003. Weeds and Weed Management on Arable Land: An Ecological Approach.
        </p>
        <p>REIDY M.E., SWANTON C.J. ; 1993. Ontario, ministère de l’agriculture et de l’alimentation : le chiendent (quackgrass). Fiche technique.
        </p>
        <p>WERNER P.A., RIOUX R. ; 1977. The biology of Canadian weeds. 24, Agropyron repens (L.) Beauv. Canadian Journal of Plant Science, n°57, p.905-919.
        </p>
    </div>
    <h5>Document issu du projet Agri-Bio : de la connaissance à la performance </h5>
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